Wild ans sad stories of a simple life.

Une flamme. De brefs regards. De flous mouvements de danse virevoltant ensemble.

Un jeu. De vifs échanges. D’intenses étreintes embrasées.

Une séduction.

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L’univers se transforme en désir puis en plaisir. L’étonnement laisse place à de l’excitation progressive. Plus les mouvements se font rapides et désordonnés, plus le paysage visuel amoureux s’unifie.

Les visions se dénudent. L’union créée, bien qu’éphémère, s’illumine de toutes parts, s’inonde de chaleur et d’intimité.

On laisse souvent penser que l’amour est un échange égoïste, mais rien n’est plus important que l’osmose qui en découle. Les deux en profitent, et partagent, partagent…

Une offrande. Un secret. Une recherche.

Recherche, exploration de tous les instants. Unicité. Instantanéité. Spontanéité.

L’amour est beau. Vif. Cruel. Soutenu.

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Puis, le retour du froid. De la solitude. Retour brusque à la réalité. L’univers si chatoyant, et coloré retrouve une couleur terne, âpre. Les couvertures s’entassent, mais ne parviennent pas à envoyer au loin la sensation de froid.

Questionnement.

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Estompement des doux souvenirs. Retour vers une réalité, non plus éclairée par un univers à deux, mais par un univers unique.

Jusqu’à la prochaine divagation, jusqu'à à la prochaine tentation.

Les songes se font rare...Je reste face à une dure sentence. Où est donc passée ma putain d'innocence ?
Disparue ? Evaporée ?
Remplacée par une démesure démesurée.
J'inspire la méfiance,
Le mépris, l'amerture et le remord.

Oh, Ignorance, reviens moi.

Ne trépasse dans les limbes d'une réalité anarchique.
Éprends toi de mon âme,
Respire la sagesse et la bonté.
Le pardon, la confiance.
Rigole autant que tu le veux,
Je ne suis pas désespérée.
Simplement éloignée d'une émotion. Oui, le bonheur.
Mais l'amour de la vie,
Bien qu'incertain et tremblant,
Me conforte jour et nuit
Dans mes semblants de plaisir

Oh, Plaisir, reviens moi.

Ne te transforme pas en être vil,
Indécent et inquiétant.
Éprends toi de mes sens,
Respire l'envie et le désir.
Ironise autant que tu le veux,
Je ne suis pas ta quête.
Simplement je t'attends,
Par delà les barrières terrestres.
Inspire mon âme et brûle-la,
Tout comme je brûle mes passions...

Le feu de la vie fusionne en moi.
Les braises de l'amour disparu
Lentement se consument...
En naviguant vers une côté sombre,
Au sable noir et aux incendies grandissants.

Oh, Mélancolie, reviens moi.

Ne te laisse pas enfermer dans un seul regard,
Etincellant et bien vivant.
Eprends toi de mes mémoires,
Respire le passé et la vivacité.
Ignore moi autant que tu le veux,
Je n'apprécie guère les soupirs sournois
De tes yeux sombres d'amertume.

Etends tes bras et déchire-les,
Libère moi de ton trépas.
Abandonne moi tel un souvenir ,
Et surtout, ne te retourne pas.

Je ne serais plus qu'une ombre.
Une vague silhouette au delà la mer.
Qui vogue et divague au-dessus des cieux...