Bad time
Les songes se font rare...Je reste face à une dure sentence. Où est donc passée ma putain d'innocence ?
Disparue ? Evaporée ?
Remplacée par une démesure démesurée.
J'inspire la méfiance,
Le mépris, l'amerture et le remord.
Oh, Ignorance, reviens moi.
Ne trépasse dans les limbes d'une réalité anarchique.
Éprends toi de mon âme,
Respire la sagesse et la bonté.
Le pardon, la confiance.
Rigole autant que tu le veux,
Je ne suis pas désespérée.
Simplement éloignée d'une émotion. Oui, le bonheur.
Mais l'amour de la vie,
Bien qu'incertain et tremblant,
Me conforte jour et nuit
Dans mes semblants de plaisir
Oh, Plaisir, reviens moi.
Ne te transforme pas en être vil,
Indécent et inquiétant.
Éprends toi de mes sens,
Respire l'envie et le désir.
Ironise autant que tu le veux,
Je ne suis pas ta quête.
Simplement je t'attends,
Par delà les barrières terrestres.
Inspire mon âme et brûle-la,
Tout comme je brûle mes passions...
Le feu de la vie fusionne en moi.
Les braises de l'amour disparu
Lentement se consument...
En naviguant vers une côté sombre,
Au sable noir et aux incendies grandissants.
Oh, Mélancolie, reviens moi.
Ne te laisse pas enfermer dans un seul regard,
Etincellant et bien vivant.
Eprends toi de mes mémoires,
Respire le passé et la vivacité.
Ignore moi autant que tu le veux,
Je n'apprécie guère les soupirs sournois
De tes yeux sombres d'amertume.
Etends tes bras et déchire-les,
Libère moi de ton trépas.
Abandonne moi tel un souvenir ,
Et surtout, ne te retourne pas.
Je ne serais plus qu'une ombre.
Une vague silhouette au delà la mer.
Qui vogue et divague au-dessus des cieux...